vendredi 28 décembre 2007

Dell acquiert The Networked Storage Company

Quelle meilleure solution pour un fabricant de solutions de stockage que d'accompagner, par ses conseils, ses prospects et ses clients lors de leur migration vers des solutions de stockage certifiées, simplifiées et efficaces, et si possible à moindre coût.

C'est là l'activité principale des consultants de The Networked Storage Company (TNWSC), une société britannique dont Dell vient d'annoncer l'acquisition, sans en révéléer les conditions.
C'est là l'expression d'une logique forte consistant à marier les deux activités. Car le marché du stockage est stratégique pour Dell et les coûts faibles sont un moteur pour le fabricant.

TNWSC propose une méthodologie "déposée" appelée Point of Proof qui identifie les processus de bout en bout pour évaluer, choisir et mettre en œuvre des solutions d'infrastructures informatiques éprouvées, robustes, simples et rentables...

Cette approche, principalement mise en œuvre avec le stockage en réseaux (NAS et SAN), peut être étendue à l'ensemble de l'environnement informatique, ce qui devrait contribuer à réduire les coûts globaux et la complexité de l'infrastructure de maintenance et de gestion.

"The Networked Storage Company dispose d'une équipe talentueuse qui a développé une approche industrielle permettant aux clients de simplifier et de valider leurs infrastructures informatiques", a déclaré Stephen Murdoch, vice-président Global Infrastructure Consulting Services de Dell.

jeudi 27 décembre 2007

Retour de bâton pour Google sur les brevets

Une cour d'appel américaine a partiellement rejeté un premier jugement en faveur du moteur de recherche.

Poursuivi par Hyperphase Technologies pour usurpation de quatre brevets sur ses outils publicitaires AdSense et la fonction AutoLink, Google avait gagné en première instance. Mais une cour d'appel américaine vient d'inverser en partie ce jugement.

Concernant Adsence, la publicité contextuelle, le juge a estimé que la technologie de Google n'enfreint pas les brevets d'Hyperphase. Cette première partie du procès est donc confirmée au profit du moteur de recherche.

En revanche, concernant la fonction de transformation de texte en lien Internet AutoLink, proposée sur la barre d'outils de Google, le juge n'a pas tranché, déclarant d'une part que le moteur n'a pas enfreint les deux brevets en cause, mais cassant d'autre part le premier jugement !

Une position difficile à gérer pour les deux protagonistes, cette mission incombera à un renvoi auprès d'un tribunal de District du Winsconsin.

mercredi 26 décembre 2007

NTT DoCoMo pourrait s'allier à Google dans la recherche sur i-mode

Dans le marché japonais de la recherche en ligne, Google reste depuis quelque temps déjà derrière son concurrent de toujours, Yahoo. Et pour tenter de remédier à la situation, Google entend au moins devenir le numéro un japonais de la recherche... mobile en ligne.

Le quotidien économique japonais Nikkei rapporte en effet que DoCoMo, le premier opérateur mobile local, s'apprête à proposer au sein de ses services « i-mode » les fonctions de recherche et d'emails de Google, ceci dans le cadre d'une partenariat plus global pouvant aboutir au développement de nouvelles fonctionnalités et terminaux associés.

Au printemps prochain, les mobinautes de DoCoMo devraient donc pouvoir accéder aux fonctions de recherche, de courriers électroniques, de calendrier et de photos (Picasa) via les services i-mode de l'opérateur. L'objectif pour Google est double, en permettant d'une part d'augmenter le chiffre d'affaire de sa division « mobilité » et en permettant enfin de générer des revenus publicitaires liés à la publicité mobile.

Immense base de données biométriques pour le FBI ?


Le FBI requiert l'autorisation d'assembler la plus importante base de données biométriques jamais conçue, de façon à disposer des informations nécessaires à l'identification de centaines de millions de personnes. D'après le Washington Post, un milliard de dollars pourrait être consacré sur les dix prochaines années à ce projet s'il est avalisé. Aujourd'hui, le Bureau détiendrait déjà les empreintes digitales de quelque 55 millions de personnes, auxquelles s'ajouteraient les données biométriques de plusieurs centaines de milliers de prisonniers iraquiens ou afghans. Un référencement systématique qui ne manque pas de soulever quelques craintes...

Sur le papier, cette base de données est l'arme absolue pour détecter les criminels, des prédateurs sexuels aux terroristes en puissance. Ceux qui s'en font les avocats rappellent que les informations détenues par le FBI ont d'ores et déjà permis de repérer certains suspects et, donc, d'éviter des crimes. Environ 900.000 agents des différents agences fédérales et nationales pourraient interroger cette base de données, indique le Washington Post.

En pratique, nombreux sont ceux qui craignent que cette accumulation systématique de données personnelles conduise à des abus relatifs au respect de la vie privée, voire à des erreurs. Le FBI aurait en effet l'intention de ne pas se contenter des empreintes digitales, mais d'également enregistrer des informations comme la forme du visage (reconnaissance faciale) ou l'empreinte de l'iris, qui reposent sur des technologies de reconnaissance encore imparfaites. Ainsi, un suspect pourrait être automatiquement reconnu lors de son passage sous l'oeil d'une caméra de surveillance.

En octobre 2006, le gouvernement allemand a fait conduire une étude sur l'utilisation des données biométriques. Ses résultats indiquent que les dernières systèmes de reconnaissance faciale en vigueur offrent un taux de réussite de seulement 60% en plein jour, contre 10 ou 20% la nuit. L'étude préconise que l'on ne mette en place de tels dispositifs que si la marge d'erreur, c'est à dire le taux de faux positifs qui requièrent un contrôle ultérieur, n'est que de 0,1%.

A la différence d'un numéro de carte de crédit ou de passeport, la rétine ou les empreintes digitales ne peuvent être modifiés ou remplacés dans une base de données. Aucune marge d'erreur ne peut donc être tolérée, expliquent les détracteurs de ce projet. Le FBI propose pour sa part de cumuler les technologies d'identification afin de limiter le risque.

dimanche 23 décembre 2007

Un 'trojan' exploite les liens sponsorisés de Google

Cette menace de cheval de Troie est révélée par Attila Balazs, chercheur de virus au service de Bit Defender, l'éditeur roumain spécialisé dans la lutte antivirus..

Les problèmes de sécurité dans les produits Google s'accumulent depuis quelques jours. Après la toolbar piégée, c'est au tour des liens sponsorisés d'afficher une menace. Pour l'instant, le niveau de propagation de ce maudit canasson nommé Qhost.WU est jugé faible par l'éditeur, le risque qu'il représente est, lui, qualifié de "moyen". Sa première détection par Balazs remonte au 17 décembre 2007. L'objectif de ce cheval de Troie: pirater les liens sponsorisés de Google pour les remplacer par d'autres provenant de divers autres sources.

Plusieurs symptômes permettent aux webmasters de détecter la présence de ce 'trojan'. D'abord, l'espace qui contient les liens sponsorisés Google peut s'arrêter de diffuser des messages publicitaires, ensuite les publicités qui s'affichent sur l'URL proviennent d'autres sources que Google.

Les fichiers hébergés utilisés pour associer un nom de domaine et un lieu de stockage des fichiers contiennent la ligne suivante: "page2.googlesyndication.com".

Rappelons que Google Adsense est un service de la firme de Moutain View qui permet de placer des liens sponsorisés sur des pages Web. Ces annonces sont ciblées, c'est à dire qu'elles doivent normalement être en adéquation avec le thème général du site.

Cela reste bien sûr du domaine théorique, car dans les faits, les publicités n'ont souvent rien à voir avec le sujet du site. Il suffit de se balader sur la Toile pour s'en rendre compte.

Les revenus générés par chaque clic sont partagés entre Google et le groupe propriétaire de la page Web.

Ces publicités sont placées sur le site Web par le biais d'un petit morceau de code HTML/JavaScript (ndlr: un code propriété de Google).

Ce code a ensuite pour mission de se mettre en relation avec les serveurs Adsense du géant de la recherche qui délivrent alors des liens sponsorisés et "contextuels".

Le code malveillant découvert par Bit Defender utilise les documents hébergés dans le dossier "%WINDIR%\System32\drivers\etc" pour rediriger la requête authentique vers un attaquant qui peut alors placer ce qu'il veut dans les liens.

Ce problème est nuisible tant pour Google que pour les sites Web. Google ne récupère plus d'argent et les webmasters également.

Comment vérifier si l'on est concerné par ce 'trojan'?

L'éditeur indique en marge de sa publication une méthode afin de détecter comment les webmasters peuvent vérifier qu'ils ne sont pas infectés.

À partir de la ligne de commandes «exécuter», envoyer la requête suivante: ping -t pagead2.googlesyndication.com

La réponse normale doit être la suivante : envoi d'une requête ping sur pagead2... avec 32 octets de données. Ce lien doit pointer normalement vers une adresse IP de la forme [6x.xxx.xxx.xxx], x, représente une suite de chiffres, par contre si le cheval de Troie est déjà à l’œuvre le premier chiffre sera un 9.

Carlyle met 1 milliard pour s'emparer de 35% de Numericable

Dans le câble, les grandes manoeuvres continuent et le groupe pourrait désormais faire ami-ami avec Free...

Le désormais unique câblo-opérateur français, Numericable, suscite bien des convoitises et de nombreux rebondissements financiers. Le géant du fonds d'investissement, l'américain Carlyle, annonce en effet qu'il vient de racheter la moitié de la participation de Cinven dans le groupe français pour un peu plus d'un milliard d'euros. Avec cette opération, Carlyle contrôlera 35% du câblo-opérateur.

Par effet de cascade, cette opération concerne aussi l'opérateur professionnel Completel, racheté cet été par Altice et Cinven.

Finalement, Carlyle et Cinven détiendront chacun 35% du capital de Numericable et Altice conservera les 30% restants.

Rappelons qu'en juin 2006, Cinven mettait finalement la main sur 90% du câble français en s'emparant de Noos pour plus d'un milliard d'euros après avoir repris NC Numericâble et France Télécom Câble.

"Avec une base actionnariale encore plus forte, Numericable est parée pour saisir les opportunités de consolidation à venir tant en France qu'en Europe", précise Nicolas Paulmier, partenaire de Cinven dans le communiqué.

Voila qui veut tout dire. Alors que le marché français se concentre de plus en plus (dernier épisode en date, le rachat de Neuf Cegetel par SFR-Vivendi), Numericable est en quête d'un partenaire ou d'une cible. Un accord avec Free avait d'ailleurs été déjà évoqué. L'enjeu : partagaer les colossaux investissements dans la fibre optique, marché où Numericable est en avance par rapport à ses concurrents télécoms et peser le plus possible face à Orange...

D'ailleurs, ce vendredi, Benoît Colas, responsable des activités françaises du fonds d'investissement Carlyle indique à Reuters : "Il y a clairement de synergies entre opérateurs et avec Iliad en particulier", ajoutant qu'un rapprochement "pourrait faire du sens". Il permettrait à Free de rattraper Neuf Cegetel qui a creusé l'écart avec le trublion de l'Internet grâce à ses multiples acquisitions (AOL, Club-Internet...).

L'investissement de Carlyle donne décidément des ailes à Numericable puisque le groupe envisage également de se porter candidat à la 4e licence 3G si un nouvel appel d'offres est lancé. Ce qui semble probable aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui, seul Free avait fait acte de candidature.

Bref, le mouvement de consolidation dans le marché français des télécoms et de l'Internet est loin d'être achevé. A terme, seuls deux ou trois groupes contrôleront le marché. Les derniers 'petits' acteurs comme Alice ont du souci à se faire.